CLEA – Journée de clôture à la Motte Castrale

Le CLEA à Saint-Omer : l’art au cœur du territoire

Le Contrat Local d’Éducation Artistique (CLEA) est un dispositif porté par la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO), en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale. Son ambition est simple mais essentielle : favoriser la rencontre entre les artistes et les habitants, et rendre la culture accessible à tous, quel que soit l’âge ou le parcours.

Chaque année, des artistes en résidence sont accueillis sur le territoire pour mener des projets artistiques participatifs. Qu’il s’agisse de théâtre, de danse, de musique, d’arts visuels ou d’écriture, ces résidences donnent naissance à de véritables créations collectives, construites avec les habitants, les scolaires, les associations et les structures locales.

Le CLEA est conçu comme un temps de découverte, de partage et de création. Dans les écoles, les médiathèques, les centres sociaux ou encore les lieux culturels de la CAPSO, les artistes déploient leur univers et invitent chacun à y prendre part. Les ateliers, rencontres et restitutions qui en découlent permettent de valoriser les talents locaux, de renforcer le lien social et de sensibiliser à la diversité des pratiques artistiques.

À Saint-Omer, ce programme est le reflet d’une politique culturelle ambitieuse, qui considère que l’art doit être présent dans le quotidien des habitants. Le CLEA n’est pas réservé aux connaisseurs : il est ouvert à tous, gratuit, et vise à créer un dialogue entre l’art et la vie locale.

En participant au CLEA, chacun devient acteur d’un projet culturel vivant, ancré dans son territoire. C’est une manière de faire vivre la culture autrement, à hauteur d’homme, en mêlant sensibilité artistique et implication citoyenne.


Soumillon Charlotte et Medjdoub Céleste

Dans cet épisode, on a choisi de vous faire découvrir L’Atypique, un lieu qu’on fréquente souvent et qu’on apprécie particulièrement, à travers un format en plusieurs parties, construit pour être à la fois clair, vivant et agréable à écouter.

On commence avec une première partie plus théorique, où l’on explique pourquoi on est si souvent attirées par ce bar. On y partage ce qui fait son charme, ce qui nous donne envie d’y revenir régulièrement. Le tout avec un rythme inspiré de Bref, pour transmettre l’essentiel de manière dynamique et fluide, sans perdre l’attention de l’auditeur.

Ensuite, on vous plonge directement dans l’ambiance avec une séquence immersive enregistrée sur place. On y entend les bruits typiques du bar : les conversations, les verres qui s’entrechoquent, les commandes… L’idée, c’était vraiment de vous faire ressentir l’atmosphère comme si vous y étiez.

Enfin, on termine sur une touche plus légère avec une mise en scène humoristique : l’une d’entre nous a joué le rôle du barman, accompagnée d’une personne extérieure qui interprète un ami. Cette scène vient illustrer nos moments de vie à L’Atypique et donne encore plus de réalisme à l’ensemble.

Ce podcast, c’est notre façon de vous faire découvrir un endroit qui compte pour nous, en mêlant narration, immersion et mise en scène.


Lherbier Alexandre et Lefaire Lilou

Dans ce podcast, Lilou et Alexandre réalisent un micro-trottoir à Saint-Omer afin de recueillir l’avis de jeunes de 18 à 30 ans sur le tourisme local. Les interviews ont été menées notamment au Jardin Public et la place Foch, des lieux stratégiques puisque ce sont des lieux souvent prisés par cette tranche d’âge et les participants ont révélaient que les activités proposées dans la ville sont jugées limitées, bien que certains lieux comme les bars, le théâtre ou le jardin public soient appréciés.

Les jeunes interrogés regrettent le manque d’offres touristiques et suggèrent des améliorations comme l’ouverture de structures de loisirs (piscine, bowling, laser game). Ce format audio a été choisi pour sa spontanéité, son accessibilité et sa capacité à immerger l’auditeur dans l’ambiance locale. Le but du podcast est d’interroger l’attractivité de Saint-Omer pour les jeunes puisque c’est la nouvelle génération, en effet ce seront les nouvelles attentes ils représenteront le futur, de réfléchir aux attentes de cette génération en matière de tourisme, et de faire entendre une parole locale, jeune et estivale.


Bogaert Mathys et Matton Jeanne

Dans ce reportage audio, nous vous emmenons au cœur du Hungry Color Festival, un événement festif et solidaire organisé par la Croix-Rouge française de l’arrondissement de Saint-Omer.

Nous y présentons l’objectif de cette journée haute en couleurs : récolter des fonds pour lutter contre la précarité alimentaire, tout en proposant une ambiance conviviale ouverte à tous.

Le reportage inclut une interview exclusive d’un membre de la Croix-Rouge, qui revient sur l’organisation et l’impact local de cette initiative. Nous avons également été interviewés pour partager notre ressenti, décrire ce que nous avons retenu de l’événement, et souligner notre volonté de promouvoir les initiatives locales dans l’audomarois, comme celle-ci, qui allient solidarité et dynamisme.


Basquin Jules et Corbel Orlane

Un urbex pas comme les autres… 

Dans ce podcast, nous avons choisi de revisiter le lieu appelé “Dennlys Parc”, situé près de Saint-Omer. Ce parc d’attractions aurait été abandonné à la suite d’un grave accident. Depuis, il traîne une sinistre réputation : celle d’être hanté.

Dans cet épisode, nous suivons un urbex qui semble confirmer les phénomènes étranges et les rumeurs qui entourent cet endroit.

Il s’agit d’une fiction immersive imaginée et racontée par Jules, dans une ambiance pesante et angoissante. À travers une narration soignée et des sons immersifs, il partage son expérience d’exploration avec intensité.


Janniere Leonie, Debost Lison et Dacher Marion

Dans ce podcast, 3 étudiantes Lison, Léonie et Marion vous proposent un épisode d’une fiction intitulé Les immaculés de Saint-Omer. Cette histoire se déroule dans une salle d’interrogatoire où 4 étudiants Léonie, Marion, Pierre et Mathys se font interroger par une enquêtrice Lison car un de leur professeur a disparu pendant une sortie scolaire. 

Ce projet a été réalisé dans le cadre du projet CLEA avec l’aide de Jeanne Savignat, où ce projet s’est terminé à la Motte Castrale par l’écoute du podcast et d’une interview. On a choisi de faire une fiction car on avait quelques idées notamment avec l’église de l’immaculée conception qui a brûlé en début d’année et le fait de vouloir faire une enquête avec comme suspect les personnes de notre classe. Dans ce podcast, vous y retrouverez de l’intrigue, du rebondissement mais également un peu d’humour aussi.


Capron Pierre, Zarow Juliette et Fantapie Mathias

Au travers de cette petite interview les 3 étudiants que nous sommes ont répondu à une série de questions en extérieur, lors de la finalisation du Projet CLEA à la Motte castrale. Dans cet interview, nous parlons d’un sujet qui est porté non seulement par nous mais aussi par d’autres étudiants. Au crous, malgré les mesures mises en place par le gouvernement et autres organismes sociaux pour réduire les frais étudiants et permettre une bonne alimentation à presque tous, on nous rabâche que le crous est à court de budget pour sauces et assaisonnements alors que leurs plats eux ne varient guère depuis le début de l’année.

Tous en conviendront ce n’est pas agréable au palais. Et sachant que payer 3.30 pour un repas est déjà cher… L’avoir sans assaisonnement pour faire varier les goûts est… Insupportable. Et donc à travers un court podcast humoristique nous mettons en avant ce que d’autres ont voulu taire au grand public. C’est en cliquant sur le lien ci dessous que vous aurez accès à notre podcast.


Le Hir Melyne et Larrouquère Marie

Notre audio retrace l’histoire de l’abbaye de Clairmarais. Nous nous sommes intéressés à ce patrimoine de l’Audomarois, dont le nom est connu pour sa bière, mais dont l’histoire reste méconnue. Nous définissons notre projet audio comme un court récit historique de l’abbaye de Clairmarais. 

L’abbaye fut construite en 1140. Les moines qui y résidaient avaient pour coutume de brasser de la bière dans l’enceinte même de l’abbaye. En 1791, ce lieu fut désacralisé et, un an plus tard, les moines furent expulsés. Cette désacralisation s’explique par le contexte de la période révolutionnaire, durant laquelle la destruction d’icônes religieuses était monnaie courante dans le but de diminuer le pouvoir de la religion sur le peuple français. 

L’abbaye servit d’entrepôt pendant plusieurs années avant d’être rachetée par des particuliers, qui l’abandonnèrent après l’avoir en partie détruite. Aujourd’hui, l’abbaye de Clairmarais n’existe plus. Seule la ferme, aujourd’hui privée, subsiste et perpétue la tradition du brassage. 

À défaut d’avoir pu sauver le bâtiment, le nom de l’abbaye de Clairmarais continue d’exister à travers sa marque de bière.


Canaple Eva et Fauquet Alicia


Une jeune comédienne prénommée Judith, 20 ans, appelle les urgences depuis le théâtre La Barcarolle à Saint-Omer, juste après une représentation. Elle affirme avoir découvert le corps ensanglanté d’un homme, probablement Gustave, le metteur en scène.

Enfermée dans une loge, elle est paniquée, surtout après avoir entendu quelqu’un rôder dans les couloirs. La tension monte quand cette personne tente d’ouvrir sa porte… avant de partir en laissant une enveloppe mystérieuse avec son prénom dessus…


Thibaut Victor et Toul Alissa

Le vol de la Barcarolle

Dans ce podcast d’environ deux minutes, Alissa et Victor  abordent une actualité locale totalement improbable : Le vol du théâtre de La Barcarolle à Saint-Omer. Oui, vous avez bien lu. Le vol. D’un théâtre. Dans cet audio, nous avons l’intervention d’un témoin présent sur les lieux lors de ce vol, où son comportement sème le doute dans l’enquête policière… C’est donc sur un ton humoristique qu’ils ont recréé un flash info inspiré du JT de TF1.

Ce projet a été réalisé dans le cadre du projet CLEA, en collaboration avec Jeanne Savignat qui a pu nous encadré durant ce projet et que nous remercions. L’objectif de ce format ? Proposer du contenu original qui varie entre actualité locale, créativité et humour. Nous avons voulu par ce court format de podcast donner le sourire aux auditeurs, tout en liant la culture locale de l’audomarois.